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CONSEILS POUR AIDER L’ENFANT
DYSLEXIQUE - DYSORTHOGRAPHIQUE

CONSEILS POUR AIDER L’ENFANT
DYSLEXIQUE - DYSORTHOGRAPHIQUE




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Sommaire de la page

I) A LA MAISON
1) L’environnement
2) Le parent
3) L’enfant
II) A L'ECOLE
1) Conseils d’ordre général
2) Pour préparer la lecture ou le cours
3) Avant de commencer un chapitre
4) L’apprentissage des langues étrangères
5) Les évaluations
6) Difficultés spécifiques du collège pour l'enfant dyslexique
7) Le Tiers Temps supplémentaire
8) PAP et PPS
III) DEPISTAGE ET REEDUCATION ORTHOPHONIQUE
1) Le bilan orthophonique du langage écrit
2) Troubles non spécifiques du langage écrit
3) Rééducation orthophonique de la dyslexie-dysorthographie



I) A LA MAISON


1) L’environnement


- Demander à l'enfant de créer son environnement idéal pour travailler.
- Il faut aider l'enfant à verbaliser cet environnement idéal en lui posant plein de questions.
L'enfant sera ainsi certain d’avoir ensuite les moyens de réussir.
Ces questions peuvent être :
Aimes-tu écouter de la musique en travaillant ?
Comment aimes-tu être habillé pour réviser et faire les devoirs ?
Préfères-tu être seul ou avoir quelqu’un à côté de toi avec qui tu peux parler de temps en temps ?

- Il peut travailler à table sous la surveillance d’un parent ou seul à son bureau dans sa chambre.
- On peut aménager un espace près du sol avec un pouf et une petite table, ce qui sera moins scolaire et permettra plus de liberté de mouvements.


2) Le parent 


- Régularité des devoirs: tous les jours à la même heure.
- Faire une pause toutes les 15 minutes
- Autoriser les mouvements.
- Le parent n'insistera pas plus qu'il ne faut.
- Ne pas rajouter d’exercices.
- Etablir la durée des devoirs et le moment où la plage jeu commence.

- Valoriser l'enfant dans ce qu'il sait faire.

- Ne pas comparer les enfants entre eux.

- Le parent pratiquera la lecture à haute voix simultanée avec son enfant.
L’adulte adapte sa vitesse de lecture sur celle de l’enfant puis lit à voix basse. Lorsque l’enfant hésite, l’adulte donne aussitôt la forme correcte.
- Puis pratiquer la lecture alternée.
Chacun lit à tour de rôle, l'enfant doit suivre visuellement ce que le parent lit.
- A la fin, demander à l’enfant de résumer.

- Faire épeler les mots, c'est mieux que la copie.

- Inverser les rôles : l'enfant jour le rôle de professeur en expliquant le cours au parent puis l'interroge.

- Le parent peut enregistrer une leçon à apprendre que l'enfant pourra écouter plusieurs fois.
- Ecouter les poèmes à apprendre sur youtube ainsi que les livres audio pour les oeuvres littéraires à étudier en classe.

- Apprendre l’enfant à travailler sur le traitement de texte, à utiliser le correcteur orthographique pour les devoirs à rendre.
Lui donner accès à un logiciel de correction, tel que le logiciel Word Q. Celui-ci permet à l’élève des rétroactions visuelles et orales tout au long de la production de son message.
Des indicateurs aident l’élève à choisir et à repérer ses fautes d’orthographe. Ce logiciel affiche en continu une liste de mots correctement orthographiés et ses différentes terminaisons. Il peut même suggérer les prochains mots pertinents à la phrase.

- On mange en famille, on discute.

- On lui dit qu'on l'aime.

- On éteint les écrans lumineux 30 à 60 minutes avant le coucher.
- Pour être réparateur, le sommeil doit durer entre 8 et 10 heures.

- L’enfant doit avoir une activité autre et qui lui procure du plaisir.


3) L’enfant


L’enfant dyslexique a du mal à gérer le temps ce qui va poser des problèmes au collège.

- Clarifier l’emploi du temps avec une couleur par matière.

- L’aider à préparer son cartable près de son emploi du temps affiché avec les matières de couleurs différentes (ne pas oublier les affaires de sport) et toujours vérifier dans l’agenda.
- En fonction des matières, il faut planifier à l’avance l’organisation des devoirs.

- Faire les devoirs par ordre de priorité : demander à l’enfant de numéroter les devoirs de la semaine par ordre de priorité et les effectuer dans l’ordre.

- L’enfant doit savoir qu’il doit réviser plus que les autres.


Voir également, sur ce site, dans la rubrique Apprentissages et Gestion mentale :
Conseils pour une autre façon de s'adresser à l'enfant et Travail du soir à la maison.


II) A L'ECOLE


1) Conseils d’ordre général


- Placer l’élève dyslexique au premier rang, à côté d’un bon élève ou d’un copain.
- Privilégier et encourager la participation orale.
- Ne pas supprimer la récréation pour finir les exercices
- Vérifier si les devoirs sont correctement notés.
- Aider l'enfant dans l'organisation de l'espace et du temps

- Privilégier les textes qui utilisent des polices de caractères claires comme Times New Roman.
- Ne pas surcharger la feuille de travail, mettre de gros caractères, de la couleur.
- Espacer les informations. Utiliser des phrases courtes.
- Faire surligner les mots clés.
- Ecrire gros au tableau et avec des couleurs. Ne pas surcharger le tableau.
- Veiller à l'acquisition d'un stock de mots mémorisés
- Eviter les auto-dictées et privilégier les dictées à trous.
- Laisser lire avec l'aide du doigt
- Inciter l'enfant à faire plusieurs relectures successives

- Tenir compte des signes particuliers associés à la dyslexie : lenteur, rature, copie difficile, fatigabilité, problèmes de mémorisation.

Il faut :

- Rassurer l'enfant
- Le reconnaitre dans son handicap et lui apporter l'aide appropriée
- Valoriser la créativité
- Valoriser l'enfant dans ce qu'il sait faire
- Juger de l'effort fourni
- Encourager l'enfant dans les moments de difficultés

2) Pour préparer la lecture ou le cours 


- Présenter et expliquer à l’avance les nouveaux mots que l’on va rencontrer.
- Veiller à la compréhension des mots nouveaux.
- Afficher en couleur et au tableau le nouveau vocabulaire qui sera utilisé dans la leçon.
On peut demander à l’enfant de les recopier dans un répertoire de vocabulaire.
- Utiliser les exemples et les comparaisons
- Toute aide visuelle, grande image donnant une vue d’ensemble est à encourager car elle favorise l’attention et la compréhension.

3) Avant de commencer un chapitre 


- Présenter le chapitre aux élèves d'abord dans sa globalité.
Il s’agit de leur donner, à l’oral et à l’écrit, le titre, le nombre et nom des parties avant de commencer le cours.
Ceci est très important et aide les enfants dyslexiques.

- Il est bon également d’activer les connaissances des élèves sur le sujet afin de favoriser les échanges, partir de ces connaissances et susciter un intérêt pour le cours qui va suivre. La participation et la mémorisation en seront facilitées.

- Le professeur peut remettre le cours écrit à l’enfant dyslexique, en début de cours, en lui demandant de souligner les titres, surligner les mots clés et les recopier ainsi que les mots nouveaux.
L’enfant dyslexique-dysorthographique peut ainsi suivre correctement le cours permettant une meilleure compréhension et mémorisation.
L'enfant dyslexique-dysorthographique bénéficie ainsi d’une meilleure prise de notes pour de bonnes révisions.

4) L’apprentissage des langues étrangères


Apprendre une langue étrangère est particulièrement difficile pour l’enfant dyslexique-dysorthographique.

En plus des conseils précédemment cités, voici quelques conseils supplémentaires afin d’aider l’enfant dyslexique à mieux appréhender le cours de langue étrangère.

Le professeur peut:
- Parler de la culture du pays, son alimentation... Fiches de vocabulaires selon les thèmes.
- Fiches de règles grammaticales.
- Mimer les verbes prononcés en langue étrangère
- Code couleur, écrire les verbes en rouge, noms en bleu, adjectifs en vert...
- Films, chansons
- Proposer des thèmes de discussion.
- Privilégier l'oral.

5) Les évaluations


A) Avant


- Fournir une photocopie des devoirs et des leçons ciblés pour l’évaluation à venir, afin de limiter les transcriptions écrites, sources de grandes difficultés et d’erreurs chez les enfants dyslexiques.
- L’aider à organiser son étude et lui donner des bases solides de méthodologie et de rangement telles que lui donner une séquence à suivre, commencer par ce qui est le plus facile, puis...
- Réduire, au besoin, la quantité d’étude à faire (exemple : le nombre de mots d’orthographe à apprendre).
- Privilégier les documents bien aérés, dactylographiés en gros caractères, avec des paragraphes espacés.
- Pour les dictées, fournir une liste dans laquelle l’enseignant sélectionnera certains mots ou certaines phrases qui lui seront demandés.

B) Pendant


- Faire, lorsque c’est possible, des évaluations individuelles orales pour connaître la réalité de ses connaissances scolaires acquises et son niveau de compétences.
- Favoriser l’utilisation de l’ordinateur et lui donner accès à un logiciel de correction.
- Favoriser l’utilisation des questions à choix multiples.
- Donner des examens avec une présentation claire et aérée, idéalement en gros caractères.
- Oraliser les consignes. S’assurer qu’il a compris et retenu les consignes.
- Pour les règles d’orthographe et de grammaire qui lui sont difficilement accessibles (les cas particuliers et les irrégularités entrainenent des confusions dans ce qu’il sait), essayez de l’en dispenser, sinon il risque de perdre ses quelques repères.
- Pour les dictées de phrases, se limiter aux mots travaillés. Plutôt que de faire écrire toute la phrase, l’enseignant doit prévoir une dictée à trous où il identifie les mots les plus importants pour l’élève.
- Pour évaluer ses capacités en lecture : ne pas faire lire à haute voix devant la classe.
Le faire lire en individuel en l’encourageant. Le texte ne doit pas être trop long. Utiliser au besoin une règle pour suivre la ligne.
- Prévoir un endroit calme, si nécessaire le retirer de la classe s’il a besoin de se parler ou de lire en chuchotant.
- Prévoir plus de temps que les autres (le tiers de plus).

C) Après : Correction


a) Côté professeur :
- Adapter la correction des dictées et productions écrites en ne corrigeant que les objectifs travaillés.
- Dans les matières autres que le français, ne pas prendre en compte l’orthographe.
Ou limiter le nombre de fautes d’orthographe à corriger dans toutes les matières.
- Eviter l’encre rouge, noter le contenu et pas l’orthographe.

- Il est important de faire un commentaire et que celui-ci commence par une touche positive avant de donner des conseils pour mieux faire la fois suivante.
Les appréciations doivent tenir compte des efforts fournis.

- Souligner les bonnes choses (temps d’exécution, concentration, persévérance, progrès …)
- Expliquer les difficultés et se fixer de nouveaux défis.
- Réécrire de façon correcte les mots qui sont pour vous le plus important.
Il pourrait y avoir une liste de ces mots (pour l’enfant et l’enseignant) dont l’orthographe sera vérifiée dans d’autres contrôles.

b) Côté élève :
- Ne pas le laisser corriger seul, rechercher avec l’élève le pourquoi de ses fautes.
- Chez les plus vieux, lors des corrections de groupe, fournir une photocopie du corrigé de l’enseignant.
- Demander une correction partielle mais rigoureuse sur les notions nouvelles.

c) Ensemble
- Mensuellement, cibler un objectif précis.
- Etablir un contrat avec l'enfant dyslexique:
Par exemple : «ce mois-ci, tu seras évalué plus particulièrement sur les accords du pluriel à l’intérieur des groupes du nom.»
En aviser les parents pour qu’ils puissent investir en ce sens à la maison et les informer régulièrement de la progression des jeunes, afin de créer rapidement un lien de confiance.
- Analyser ensemble de temps en temps ce qui lui manque ou ce qui le gêne pour progresser.


6) Difficultés spécifiques du collège pour l'enfant dyslexique. 


- L'apprentissage de l'anglais
- Prise écrite rapide des informations
- Consignes lexicalement complexes
- Organisation des locaux et du travail
- Lecture et orthographes utilisées comme outil.
- Pénalisation des erreurs orthographiques.

7) Le Tiers Temps supplémentaire 


- L’élève dyslexique dispose d’un tiers temps supplémentaire.
Le dossier du tiers temps supplémentaire pour les examens est à demander à l'infirmerie scolaire et doit être rempli avant Décembre de l'année précédant l'examen
Il doit comprendre un bilan orthophonique.

- Il s’agit d'aider l'élève dyslexique à gérer au mieux ce tiers temps supplémentaire.
Cela commence dès le plus jeune âge pendant tous les contrôles (en gérant au mieux en fonction de l’emploi du temps scolaire).

- Lui faire comprendre que dans ce tiers temps supplémentaire il devra :
a) Bien comprendre la question
b) Faire le plan du devoir et l’écrire,
c) Relire pour vérifier le contenu,
d) Relire une autre fois pour vérifier l’orthographe et la ponctuation.

8) PAP et PPS


- Si les difficultés scolaires durables sont la conséquence d’un trouble des apprentissages, il est nécessaire de mettre en place les adaptations nécessaires au travers d’un Plan d’Accompagnement Personnalisé (PAP) ou d’un Projet personnalisé de scolarisation (PPS) suivant les besoins.

- À la demande de la famille et/ou de l'équipe enseignante, et sur étude des éléments transmis par le médecin de l'enfant et/ou le rééducateur, le médecin scolaire analyse pour l'équipe pédagogique, les points d'appui et les conséquences du trouble.

- Le PAP permet de bénéficier d’aménagements et d’adaptations de nature exclusivement pédagogique, ou d’utiliser le matériel informatique (de l’établissement scolaire ou son propre matériel informatique).
Ce plan se construit en collaboration avec la famille, et en lien avec le médecin scolaire.

- Si l’enfant a une limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société, et si les besoins pour sa scolarisation ne peuvent pas être couverts (ou sont partiellement couverts ou insuffisamment couverts) par des réponses de droit commun (mobilisables sans recourir à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH)), la famille peut saisir cette dernière. La MDPH évaluera :
 les besoins de l’enfant pour envisager de mettre en place un Projet personnalisé de Scolarisation (PPS),
 les critères d’éligibilité pour envisager l’ouverture d’un droit.
 le PPS indique les différentes réponses proposées en termes de compensation : matériel pédagogique adapté, aide humaine en milieu scolaire, accompagnement par un service médico-social, dispositifs de scolarisation en milieu ordinaire ou dans des établissements et services sociaux et médico-sociaux spécialisés (il peut ne contenir que des aménagements pédagogiques, en lieu et place d’un PAP, selon le choix de la famille).

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III) DEPISTAGE ET REEDUCATION ORTHOPHONIQUE DE LA DYSLEXIE


1) Le bilan orthophonique du langage écrit


Le bilan orthophonique du langage écrit est indispensable lorsque des difficultés de lecture et d’orthographe persistent au-delà de 18 mois d’apprentissage de la lecture en milieu scolaire.

A) Les objectifs

Les objectifs du bilan orthophonique du langage écrit sont :

- Evaluer le niveau de langage oral, de lecture et d’écriture par rapport à une norme pour l’âge
- Déterminer les compétences de l’enfant
- Déterminer la motivation de l’enfant, les objectifs à atteindre
- Apprendre à connaître l’enfant pour adapter la rééducation à sa personnalité
- Rechercher les causes des difficultés observées chez l’enfant

- Le bilan va permettre de dresser une liste des difficultés et des compétences de l’enfant, afin d’établir un projet thérapeutique adapté à ses besoins spécifiques.

Des bilans complémentaires peuvent être demandés :
Toujours vérifier la vue et l'audition.
D'autres bilans peuvent être demandés comme un bilan orthoptique, bilan psychologique, bilan psychomoteur, bilan pédiatrique.

B) Diagnostic orthophonique

- A la suite du bilan du langage écrit, l’orthophoniste peut poser un diagnostic orthophonique de :
Trouble de l’apprentissage du langage écrit : Dyslexie-Dysorthographie

- Néanmoins des troubles de la lecture peuvent exister en dehors de la dyslexie.
Il s'agit alors de troubles non spécifiques du langage écrit qui feront partie du diagnostic différentiel de la dyslexie.

2) Troubles non spécifiques du langage écrit


- Les retards de parole et langage liés à une immaturité ou à une carence éducative.
- Une surdité transitoire ou chronique (otite séreuse).
- Scolarisation irrégulière.
- Scolarisation inadaptée (pédagogie non adaptée en cas de déficience intellectuelle ou de surdité).
- Trouble visuel non corrigé.
- Manque d'envie d'apprendre à lire.
- Immaturité intellectuelle ou affective (l'enfant n'est pas prêt).
- Trouble psychologique ou psychiatrique.
- Déficience intellectuelle.
- Dysphasie

Le diagnostic de dyslexie ne peut être posé que si ces causes sont écartées.
Les techniques rééducatives employées sont différentes selon les causes même si certaines erreurs sont similaires.


3) Rééducation orthophonique de la dyslexie-dysorthographie


A) Les objectifs


Les objectifs des séances sont de:
- Développer les stratégies qui permettront de contourner les difficultés, en s’appuyant sur les compétences de l’enfant.
- Développer les compétences déficitaires, notamment celles qui ont un rôle majeur dans l’apprentissage du langage écrit.
- Parvenir à une lecture fonctionnelle en dépit des difficultés.

B) Durée, rythme et arrêt du traitement orthophonique


a) Durée
Elle est très variable, car elle dépend de :

- La précocité de la prise en charge
- L’âge de l’enfant
- La sévérité du trouble
- Le type de trouble
- La motivation de l’enfant, de la famille
- La compréhension de son trouble par l’enseignant responsable.

b) Le rythme
Le rythme des séances orthophoniques est défini par l’orthophoniste en fonction de :

- La sévérité du trouble
- La motivation de l’enfant
- l’âge de l’enfant
- L’enfant peut bénéficier de 1 à 3 séances par semaine .

c) Arrêt de la rééducation orthophonique
- La rééducation peut s’arrêter à tout moment, afin d’offrir à l’enfant une « fenêtre thérapeutique ».
- Cet arrêt peut être motivé par la lassitude de l’enfant, la nécessité d’un autre type de prise en charge, le changement d’objectifs en fonction des progrès...
- La rééducation peut également durer des années si les progrès sont lents mais réels et que l’enfant en tire bénéfice.

C) Organisation des séances


- L’orthophoniste travaille en relation duelle. Son action est totalement consacrée à l’enfant.

- La rééducation se base sur un projet individualisé, à l’aide de supports le plus souvent ludiques visant à développer des stratégies de compensation.
.
- La rééducation orthophonique n'est pas du rattrapage scolaire :
L’orthophoniste ne travaille pas avec l’enfant sur les contenus des apprentissages, mais bien sur les capacités de lecture.
L’action ne se situe pas sur un plan scolaire , ne s’attache pas à faire acquérir des connaissances dans les disciplines scientifiques ou littéraires.

- Le traitement a une visée adaptative.

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