Les lettres à travers l'acoustique, l'articulation, l'écriture et l'émotion.
- Supérieur ou égale à 4000 Hertz
- Constrictive labio-dentale, sonore.
L'écriture du V
Les U, V, W dérivent de la sixième lettre de l’alphabet protosinaïtique, le Vav qui donna le F.
- Formes originaires : une rame, c’est aussi la masse (sens moins probable).
- Sens originaires : crochet, rame, clou, accrochage.
- Le pictogramme originaire est d’abord la forme suivante en hiéroglyphe et en protosinaïtique.
- Il s’agirait d’une "rame" ou d’une "masse" :
- La forme qui revient le plus souvent est :
- En hébreu Vav signifie "le clou".
- Le
devient
puis se courbe vers la gauche
puis la barre diagonale se détache et descend pour devenir parallèle à la barre supérieure horizontale.
- Le
Vav devient
en grec archaïque.
- Il porte le nom de digamma et se prononce "V" comme dans "vélo".
- En grec ancien, le son "v" n’existe pas et est remplacé par la voyelle U : Il se nomme Upsilon et garde la mémoire de
l’ancien Vav dans sa forme Y.
- La lettre digamma disparaît de l’alphabet grec et le son "f" est donné par la lettre Phi.
- Dans l’alphabet étrusque, la barre inférieure se rétrécit mais les deux barres restent penchées.
- Le retournement de la lettre de la gauche vers la droite donne le F.
- La forme de la lettre V en latin vient d'une réduction du Y auquel on enlève le trait inférieur, ne laissant que le haut du V.
Extraits en partie de "les mystères de l’alphabet" de Marc-Alain Ouaknin, éditions Assouline, 371 pages.
- En français, au XVIe siècle : les lettres J, V, W n’existent pas, tout comme les accents, la cédille.
- En 1762, l’académie française sépare le U du V, les deux lettres étaient jusqu’alors utilisées sans distinction.