Les lettres à travers l'acoustique, l'articulation, l'écriture et l'émotion.
- Environ 6000 Hertz
- Constrictive alvéolaire, sifflante, sonore.
L'écriture du Z
La lettre Z, vingt-sixième lettre de notre alphabet occidental, dérive de la septième lettre de l’alphabet protosinaïtique : le "Zayin".
- Formes originaires : d’abord une flèche qui se réduit à trois traits ou deux corps d’armée qui s’affrontent.
- Sens originaires : la flèche est une arme qui implique une distance à franchir ; guerre.
Selon Marc-Alain Ouaknin, dans "les mystères de l’alphabet", éditions Assouline.
- L’origine serait le hiéroglyphe qui représente une peau percée d’une flèche et qui se prononce "st".
- Le signe se serait ensuite transformé en simple flèche pour arriver à la forme rencontrée au protosinaïtique.
- Sur les inscriptions les plus anciennes le Zayin possède deux formes.
- L’évolution est simple, les deux traits principaux se séparent et maintiennent le trait vertical qui les unit.
- Le Zayin représente vraissemblablement le face-à-face de deux individus, deux situations, deux armées.
Chaque trait symbolise une armée qui fait face à l’autre. C'est la forme qui revient le plus souvent.
- L’écriture grecque archaïque propose à ses débuts la forme classique de
- Pour devenir ensuite le Z classique nommé dzéta.
- Le Z est la septième lettre de l’alphabet grec, gardant la même place que le Aayin de l’alphabet hébraïque et phénicien.
- L’étrusque ignore la lettre Z.
- Après une disparition de deux siècles, le Z réapparait dans l’alphabet grec d’Athènes, sous sa forme classique de Dzéta.
- Ce caractère disparut des alphabets latins anciens.
Le censeur Caecus l’exclut de l’alphabet romain vers 310 av.J.-C. au bénéfice du G son remplaçant.
- La nécessité linguistique réintégra le Z dans l’alphabet latin moderne où il prit la dernière place,
la septième place étant prise par la lettre G.
- Notre alphabet classique occidental reprend la forme simplifiée, la barre verticale :